Jésus était sur le point de quitter ses disciples pleins de tristesse. Il les dirige vers Celui dont la présence remplirait le grand vide que son absence allait créer, l’Esprit Saint. Comme Consolateur, la mission de l’Esprit Saint était de rester avec eux pour toujours. Ainsi, à peine les portes du ciel se sont-elles refermées sur le Seigneur ressuscité, que sa propre promesse de grâce s’est accomplie : l’Église a été fondée par le baptême de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte (Actes 2).

Réalisons-nous notre privilège de vivre dans cette période où le Saint Esprit est présent dans les croyants sur la terre ? Le Seigneur lui-même avait dit : “Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai” (Jean 16. 7). Le Seigneur avait été avec les siens sur la terre, mais maintenant nous avons une Personne divine en nous, qui nous permet de goûter la présence du Seigneur dans nos cœurs, et la communion intime avec Dieu connu comme Père (voir Jean 14. 17, 23 ; Éphésiens 3. 16, 17 ; Romains 8. 15, 16). L’Esprit Saint nous communique ce qui vient du Seigneur – “Il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera” (Jean 16. 14) – et il inspire chacun des mouvements de notre cœur vers Dieu. Le Consolateur prend le caractère de Jésus et de son travail accompli autrefois sur la terre, mais c’est avantageux pour nous, car il est toujours et partout avec nous et en nous.

Qu’il est précieux ce titre que le Seigneur lui donne : le Consolateur ! Contrairement aux consolateurs humains, que nous soyons faibles, tentés, en deuil, ou mourants, ce Consolateur divin peut et veut nous guérir.

Assurément, il est bon pour nous de savoir que l’Esprit Saint vient à nous directement de la part de Dieu, comme le fruit de l’intercession de Jésus et le don du Père. “Si donc vous, qui êtes méchants, vous savez donner des choses bonnes à vos enfants, combien plus le Père qui est du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent !” (Luc 11. 13). Cela s’est réalisé de façon merveilleuse à la Pentecôte, et le Saint Esprit est toujours là, fidèle et puissant, en nous personnellement et avec nous collectivement.