Voici l’histoire de deux fermiers. L’un avait des sillons très droits dans son champ, alors que l’autre avait des sillons plus tordus. Le second demanda : Comment arrives-tu à faire des lignes aussi droites ? – Le premier répondit : Je place un objet à l’extrémité du champ pour fixer mon regard dessus, et je laboure simplement en direction de cet objet. D’un point de vue spirituel, c’est aussi vrai pour nous, croyants. Si nous désirons prospérer spirituellement, et avoir des “chemins droits” dans nos vies, nous devons fixer un objet. Pour nous, cet objet est Christ à la droite de Dieu.

“Ce qui est en haut” est mis en contraste avec “ce qui est sur la terre”. Il y a des choses légitimes et même de bonnes choses sur la terre, comme celles qui sont mentionnées plus loin dans ce chapitre : les relations naturelles du mariage, de la famille, le travail… (v. 18-22). Mais si nous pouvons être bénis dans ces choses, aussi bonnes soient-elles, elles ne peuvent pas être notre raison de vivre. Ce doit être Christ et “ce qui est en haut”. S’il est notre but, nous serons capables de remplir efficacement, et comme elles doivent l’être, nos responsabilités dans ce qui est sur la terre.

Les choses de la terre incluent aussi les épreuves et les difficultés dans notre vie chrétienne. Devons-nous en être occupés ? Non, notre objectif doit toujours être Christ dans la gloire. Et c’est seulement quand nous sommes occupés de lui que nous pouvons supporter nos épreuves.

Que signifie “chercher” ce qui est en haut ? Cela implique la lecture quotidienne de la Bible et la prière, en désirant apprendre toujours plus de notre Seigneur et Sauveur. Cela signifie aussi méditer sur ce que nous avons lu. “Bienheureux l’homme qui… a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit !” (Psaume 1. 1, 2). Recherchons toujours plus ce qui est en haut !