Le Psaume 90 a été écrit par Moïse (voir son en-tête). Il a principalement pour sujet la brièveté de la vie de l’homme ; celui-ci est “comme l’herbe qui reverdit : au matin, elle fleurit et reverdit ; le soir on la coupe, et elle sèche” (v. 5, 6). Moïse dit aussi que notre espérance de vie est d’environ 70 ans et que si nous avons de la force, nous pourrons l’étendre à 80 ans (v. 10a). Nous savons que parfois nous vivons même plus longtemps ; Moïse lui-même était une exception : il a vécu 120 ans et lorsqu’il est mort, “son œil n’était pas affaibli, et sa vigueur ne s’en était pas allée” (Deutéronome 34. 7).

Alors, quel est le sujet ? Nous savons tous que nous allons mourir, le taux de mortalité de l’homme est de 100% – Hénoc et Élie ont été les seules exceptions. Voici le sujet : “Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage”. En d’autres mots, sachant que nous allons mourir dans le futur, il peut y avoir des choses que nous devrions apprendre ou considérer.

C.T. Studd a exprimé cette pensée très sérieuse : Une seule vie, elle sera vite passée. Il restera seulement ce qui a été fait pour Christ. – Voici en effet de la sagesse. De la même manière, Tolstoï a écrit : Y a-t-il seulement un seul but à ma vie que ma future mort ne détruira pas ? – Lorsque nous arriverons au bout de l’histoire, qu’aurons-nous à dire de notre vie ici-bas ?

Moïse écrit encore dans ce psaume : “Notre vie s’en va bientôt, et nous nous envolons” (v. 10b). La question est alors : Où nous envolons-nous ? Albert Einstein, le grand physicien, était dans un train qui traversait les États-Unis. Le conducteur l’a surpris à genoux en train de chercher son ticket, et lui a dit : C’est bon, professeur Einstein, je sais qui vous êtes. – La réponse d’Einstein a été : Je sais aussi qui je suis, mais le problème est que je ne sais pas où je vais.

Assurons-nous que nous savons où nous allons. Comptons nos jours et retirons-en de la sagesse de la part de Dieu.