Le Seigneur est proche
Notre service pour le Seigneur peut devenir un fardeau si nous ne l’accomplissons pas avec les motifs qui conviennent. C’était le cas de Marthe qui, sans aucun doute, avait reçu le Seigneur avec joie dans sa maison. Pendant que sa sœur Marie était assise aux pieds du Seigneur Jésus pour écouter sa parole, Marthe était préoccupée par “beaucoup de service” (v. 40). En se concentrant seulement sur son service, elle se privait de profiter de Celui pour lequel elle accomplissait ce travail, et son irritation augmentait jusqu’à la pousser à bout.
Non seulement Marthe critique sa sœur, mais elle blâme le Seigneur de ce qu’il ne se soucie pas que sa sœur la laisse seule à servir. Oui, quand nous exprimons nos plaintes, elles sont en fait contre le Seigneur. Il est au-dessus de toutes choses, et nos plaintes sous-entendent réellement qu’il ne prend pas soin de nous comme il le faudrait. Le Seigneur n’accepte pas le reproche de Marthe, et il la reprend, avec cependant beaucoup de douceur : “Tu t’inquiètes et tu te tourmentes de beaucoup de choses”.
Marthe avait certainement l’esprit et les mains occupés à de nombreuses tâches utiles, mais il lui manquait quelque chose d’important. Son service avait-il plus de valeur pour le Seigneur que l’amour de son cœur et la manifestation d’une réelle soumission ? Il est essentiel d’écouter attentivement le Seigneur si nous voulons le servir de manière acceptable, avec un esprit calme et paisible.
Marie avait “choisi la bonne part”, et elle ne lui serait pas retirée. Le Seigneur n’appelle pas cela la meilleure part, car il n’est pas nécessaire de faire de telles comparaisons. Son appréciation est seulement positive, et non comparative, et la “bonne part” apportera ce qui est bon. Nous sommes mis en garde contre la tendance à nous mesurer ou à nous comparer l’un à l’autre (voir 2 Corinthiens 10. 12) ;