Il a été souvent dit que ce précieux chapitre 8 de l’Épître aux Romains commence sans condamnation de la part de Dieu, et se termine sans séparation de l’amour de Dieu. Dans la dernière partie du chapitre, l’expression “pour nous” est employée trois fois.

Premièrement, il nous est dit que Dieu est “pour nous” (v. 31). Et s’il est pour nous, qui (ou qu’est-ce qui) sera contre nous ?

Deuxièmement, nous lisons que Dieu a livré son Fils “pour nous” (v. 32a). Il l’a livré pour nos fautes (4. 25). Ici, c’est pour nous. Et si Dieu a donné son Fils, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses (v. 32b) ?

Troisièmement, nous lisons que Christ intercède “pour nous” à la droite de Dieu (v. 34).

Dans une note triomphante, en contemplant les plans de Dieu pour son peuple soulignés ici (v. 28-30), une série de questions est posée (v. 31-35). Qui intentera accusation contre les élus de Dieu, qui les condamnera ? – Personne, est la réponse sous-entendue, car Christ a porté nos péchés et a pris notre condamnation ; il n’est pas seulement ressuscité d’entre les morts, il est assis à la place du pouvoir suprême et de l’administration à la droite de Dieu. En occupant cette position, il n’oublie pas les siens. Le plan de Dieu est certain. Tous les siens seront glorifiés et porteront l’image de son Fils bien-aimé (v. 29, 30).

Mais le long du chemin, il y a des dangers, connus ou inconnus, dont certains sont cités à la fin du chapitre. Quelle est notre ressource dans ces dangers ? Christ à la droite de Dieu intercédant pour nous ! Quel merveilleux chapitre ! Les plans de Dieu pour nous, l’Esprit en nous intercédant pour nous (v. 26), et Christ intercédant aussi pour nous à la droite de Dieu. Quelle sécurité !

Chrétiens, si vous êtes craintifs, si vous tremblez dans vos circonstances, prenez courage ! Assurément, Dieu est pour nous !