Le Seigneur est proche
Le psalmiste a confessé ses péchés (v. 7), mais en réalisant que Dieu est bon et juste, il a l’assurance que l’Éternel enseignera même un pécheur (v. 8). Nous pouvons bien souvent délaisser les directions et les enseignements du Seigneur à cause de notre orgueil ; mais la conscience du péché, et la pleine réalisation de la bonté de Dieu, conduisent l’esprit à être “débonnaire”, c’est-à-dire rempli de bonté, selon l’exemple donné par le Seigneur.
Pour ceux qui obéissent à la Parole et “gardent son alliance et ses témoignages” (v. 10),
C’est en réalisant la miséricorde du Seigneur à notre égard que notre âme peut être complètement ouverte à Dieu. Il nous a tellement pardonné ! Si nous sommes conscients de l’immense grâce de Dieu, nous ne chercherons pas à minimiser nos fautes en lui disant : Pardonne mon iniquité, car elle est petite – mais plutôt nous lui dirons comme le psalmiste : “Tu me pardonneras mon iniquité, car elle est grande” (v. 11) !
Avoir à la fois conscience de nos péchés et de la bonté de Dieu nous mènera nous-même à la bonté, mais aussi à la crainte de Dieu, car nous mesurerons la responsabilité que nous avons devant Lui de “marcher dans le droit chemin”. C’est dans cet état d’esprit que nous pourrons être appelés “débonnaires”, car
Alors, nous aurons non seulement le discernement nécessaire pour reconnaître le bien du mal, mais nous reconnaîtrons aussi le chemin que Dieu trace pour son peuple au milieu des ténèbres et de la confusion (v. 12). “Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent” (v. 14). Dieu bénit à chaque instant dans ce chemin, quelles que soient la confusion et l’opposition que nous pouvons rencontrer.