Le Seigneur est proche
À huit reprises dans ce merveilleux psaume, le psalmiste dit “j’aime”, ou “j’ai aimé”, alors qu’il dit quatre fois “je hais”, ou “j’ai haï”. “J’ai eu en haine ceux qui sont doubles de cœur, mais j’aime ta loi” (v. 113). “C’est pourquoi j’estime droits tous tes préceptes, à l’égard de toutes choses ; je hais toute voie de mensonge” (v. 128). Nous pouvons nous identifier dans ces exercices de foi, même si nous ne sommes plus sous la loi de Moïse : “Je hais, et j’ai en horreur le mensonge ; j’aime ta loi” (v. 163).
Ailleurs, le psalmiste David écrit qu’il hait l’assemblée de ceux qui font le mal (Psaume 26. 5), les “vaines idoles” (31. 6), ainsi que “la conduite de ceux qui se détournent” (101. 3).
En suivant les commandements de Dieu, le psalmiste est enseigné à l’école de Dieu et gagne en intelligence. En nous soumettant à la pensée de Dieu, nous recevrons cette intelligence et cette aide d’en haut.
“L’intelligence” implique le discernement entre le bien et le mal (voir Hébreux 5. 14), ce qui est très important pour faire des progrès. Ce type d’intelligence entraîne la volonté d’accepter les enseignements de Dieu, et d’obéir à ses “préceptes” – un terme utilisé 21 fois dans le Psaume 119. Ce mot est très lié à être chargé de faire quelque chose et à ce qui est établi par Dieu – règles, conseils, principes donnés pour amener son peuple à agir selon sa pensée.
Tout cela nous rappelle le Psaume 1 : “Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs, mais qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit !” (v. 1, 2).