Un missionnaire raconte que l’une des choses difficiles qu’il a vécues, c’est d’avoir été continuellement harcelé par les policiers lorsqu’il circulait en voiture à travers le pays. Ils avaient remarqué qu’il était étranger, et ils essayaient de lui extorquer de l’argent – cela était devenu quotidien. Il en avait été très perturbé jusqu’à ce qu’il se rappelle les insultes beaucoup plus grandes que le Seigneur, l’Homme parfait, a subies de la part d’hommes injustes. En s’en souvenant, son attitude a changé : ces inconvénients étaient bien peu de chose en comparaison des souffrances du Seigneur Jésus !

La Bible nous parle en effet des souffrances que Jésus rencontrait dans sa vie quotidienne – des souffrances que les hommes ne voyaient pas, et qui étaient pourtant bien réelles. Qu’est-ce que cela a dû être d’entendre que ses œuvres s’accomplissaient par des puissances sataniques ; d’être ridiculisé par les membres de sa propre famille ; d’être incompris par ses disciples qui se souciaient plutôt de savoir qui serait le plus grand parmi eux ; d’être renié par Pierre et trahi par Judas !

Se rappeler ces souffrances de Jésus nous permet d’avoir une juste perspective sur notre propre vie. Pierre disait aux esclaves qu’ils devaient accepter de souffrir en faisant le bien et ne pas réagir de façon négative ou rendre la pareille (v. 20) – et cela parce qu’ils devaient suivre l’exemple du Seigneur, “qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement”.

Oui, plus nous connaissons le Seigneur Jésus et sommes occupés de lui et de sa vie en perfection sur la terre, plus nous le voyons comme “un modèle” à suivre, comme la manière dont nous devons vivre. “Considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas lassés, étant découragés dans vos âmes” (Hébreux 12. 3).