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Le Seigneur est proche

Parce que moi [Jésus] je vis, vous aussi vous vivrez.
Jean 14. 19
Sécurité éternelle : sauvegardés ou persévérants ?

Les chrétiens parlent quelquefois de la persévérance finale des saints. Si ce que l’on entend par ce terme est que tous les chrétiens seront sauvés à la fin, je suis d’accord. Toutefois, certains de ceux qui emploient cette expression vont jusqu’à enseigner qu’un chrétien ne peut pas avoir l’assurance du salut avant la fin de sa vie sur la terre : ce n’est que s’il a persévéré, s’il a tenu bon jusqu’au bout, qu’il est sauvé. Voir les choses autrement est considéré par eux comme de l’orgueil. Ils voient la doctrine scripturaire de la sécurité éternelle comme un enseignement dangereux qui ouvre la porte à une conduite de péché.

Il est exact que, comme chrétiens, nous avons besoin de persévérer dans notre marche journalière, mais nous n’avons pas à regarder à nos performances pour avoir l’assurance du salut final. Nous avons, dès maintenant, une “pleine certitude” basée sur la Parole écrite de Dieu (Colossiens 2. 2). Jésus a dit : “Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez”, ce qui indique que la vie que nous avons maintenant est la vie même de Christ, qui par nature est éternelle (Colossiens 3. 3, 4 ; Galates 2. 20).

Notre vie spirituelle ne peut pas s’éteindre, car elle est liée à la vie de Christ, qui ne passera plus jamais par la mort. Il est pour nous “l’auteur du salut éternel” (Hébreux 5. 9), et nous sommes ses brebis, qui “ne périront jamais” : elles sont en sûreté dans la main du Père et du Fils (Jean 10. 28, 29).

Nous serons gardés jusqu’à la fin par Dieu qui en a le pouvoir (Jude 24). Nous avons aussi un sacrificateur capable de nous “sauver entièrement [jusqu’à l’achèvement]” (Hébreux 7. 25).

Ce n’est donc pas la persévérance des croyants qui assure leur salut éternel, mais plutôt leur sauvegarde par la puissance de Dieu. Quelqu’un a dit : Les hommes parlent de la persévérance finale des saints, l’Écriture parle de la persévérance finale de notre grand Sacrificateur. Notre héritage dans les cieux est conservé pour nous, et nous sommes “gardés par la puissance de Dieu” (1 Pierre 1. 4, 5), sauvegardés pour lui. C’est une sauvegarde qui ne sera jamais annulée.

B. Reynolds

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