Un médiateur est quelqu’un qui agit entre deux personnes, qui intervient pour les intérêts de deux parties. On pourrait comparer cela à des négociations entre une entreprise et ses employés syndiqués.

Quelquefois, un blocage empêche cet accord. On fait alors appel à un médiateur externe. Il a la responsabilité d’étudier les demandes des deux parties et d’aider à prendre une décision.

Job reconnaissait son état de pécheur, et le fait que Dieu n’est pas un homme comme lui. Il savait aussi que s’il se tenait devant Dieu pour être jugé, il serait perdant, parce que Dieu est saint. Il se lamentait : “Il n’y a pas entre nous un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux” (Job 9. 33).

Or le péché a séparé l’homme d’un Dieu saint. C’est là, si l’on peut dire, qu’est le blocage entre Dieu et l’homme. Il fallait un médiateur pour amener la paix et la réconciliation en retirant la cause de cette séparation. Afin de répondre aux besoins des deux parties, ce médiateur doit posséder à la fois les qualités de la Déité et de l’humanité. De plus, il doit être sans péché. Un tel médiateur est apparu car, “quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme” (Galates 4. 4). Jésus, le Fils de Dieu devenu homme, était parfaitement propre à être le Médiateur ; il connaissait en effet les exigences d’un Dieu saint, ainsi que les besoins de rédemption de l’homme pécheur.

La mort du Seigneur Jésus pour ôter le péché est cet acte décisif qui a satisfait aux exigences d’un Dieu saint et juste ; et cela nous a réconciliés avec lui. Le blocage a été ôté, et le Seigneur Jésus est devenu le Médiateur d’une nouvelle alliance (Hébreux 8. 6 ; 9. 15). De nouvelles clauses ont été établies, sur le principe de la grâce, selon lesquelles l’homme peut vivre devant Dieu d’une manière qui lui est agréable (Hébreux 8. 8-13), et s’approcher de lui dans son sanctuaire (10. 19-22).

Quel Médiateur efficace et pleinement suffisant !