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Le Seigneur est proche

Malheur à moi ! car je suis perdu ; car moi, je suis un homme aux lèvres impures… Et l’un des séraphins vola vers moi ; et il avait en sa main un charbon ardent qu’il avait pris de dessus l’autel avec des pincettes ; et il en toucha ma bouche.
Ésaïe 6. 5-7
La découverte de notre péché dans la présence du Seigneur

Que ma vie sur la terre soit encore longue ou qu’elle soit courte, je dépends de la grâce de Dieu, comme d’une source fraîche qui coule de Dieu vers moi, aujourd’hui et pour tous les jours qu’il me sera donné de vivre. Mais comment vivre pleinement cette grâce ?

Il faut tourner nos regards vers Christ : lui seul nous donnera la puissance nécessaire pour avancer. “Contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit” (2 Corinthiens 3. 18). Nous recevons la puissance pendant que nous regardons vers lui, et en même temps cela nous humilie profondément. S’il y a quelque chose qui montre la puissance de Dieu agissant en moi, c’est l’expérience que je fais, étant en communion avec Christ, d’avoir horreur du moi, de ses aspirations, de ses désirs, de sa façon de penser constamment à ses intérêts terrestres. Déjà Job avait pu faire cette expérience, lorsqu’il a dit : “Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : c’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre” (Job 42. 5, 6).

La communion avec Christ donnera un repos de l’âme profond et calme devant Dieu. Oui, ma nature pécheresse est marquée par le mal, et comme le prophète, si je regarde à mes faiblesses, je peux m’écrier : “Ma maigreur, ma maigreur… !” (Ésaïe 24. 16). Il se peut que le soir, en mettant ma tête sur l’oreiller, j’en sois réduit à cet amer constat : Je n’ai rien fait pour Christ aujourd’hui ! – Certes, ne laissons pas passer nos insuffisances sans les juger, mais souvenons-nous de la valeur de l’Agneau, de la plénitude des sources éternelles en Christ. Ne soyons pas occupés du verre vide, mais plutôt de Christ qui peut et qui veut le remplir pour lui. “Rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus, le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement” (Hébreux 12. 1, 2).

d’après G.V. Wigram

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