Le Seigneur est proche
L’Évangile de Marc présente le Seigneur Jésus comme le parfait Serviteur de l’Éternel. Cet évangile insiste en particulier sur ce que Jésus a fait pour son Père et en faveur de son peuple. Qu’il est merveilleux de voir ici Celui qui a amené autrefois l’univers à l’existence, allant çà et là faisant du bien, soulageant ses créatures de la misère introduite par le péché dans le monde (voir Actes 10. 38).
Comme Jésus l’a dit lui-même, il n’était pas “venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre” (Marc 10. 45). En effet, Jésus n’est pas venu seulement pour vivre une vie sans péché que son Père a pu apprécier à sa juste valeur (1. 11 ; 9. 7), car cette vie parfaite ne pouvait pas nous sauver. Il fallait qu’une rançon soit payée, et elle ne pouvait l’être que par sa mort.
En considérant cela d’un autre point de vue, il est très solennel de voir qu’après trois ans et demi où Jésus a fait du bien au milieu de son peuple terrestre, leur réaction a été : “Crucifie-le !” (Marc 15. 13, 14). Il a été, comme Ésaïe l’avait prophétisé, “méprisé et délaissé des hommes” (Ésaïe 53. 3).
Cependant, dans les versets du jour, il nous est dit que, si la terre a rejeté le serviteur de Jéhovah, Dieu l’a accueilli. L’homme a dit : Rejetons-le. Mais Dieu l’a élevé et lui a donné une place d’honneur, à sa droite. Remarquons ce qui est dit ensuite : le Seigneur Jésus est encore présenté – comme toujours dans l’Évangile de Marc – comme un serviteur en train de travailler, depuis le ciel, avec les siens et par leur moyen.
Prenons courage !