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Le Seigneur est proche

Que ta bonté, je te prie, soit ma consolation, selon ta parole à ton serviteur.
Psaume 119. 76
Leçons tirées du Psaume 119 (14)
Réconfort pour le serviteur de Dieu

Ce psaume extraordinaire est un cantique de la Parole, dont les 176 versets sont presque tous des témoignages ou des prières au sujet de la Parole de Dieu. L’expression “ton serviteur” se réfère au psalmiste lui-même, mais aussi à chacun des croyants qui ont à cœur les intérêts de Dieu, et qui sont en communion avec Lui.

Dans ce verset 76, le psalmiste souligne que l’amour permanent de Dieu, ou sa compassion, sont une ressource majeure pour le serviteur de Dieu, son serviteur pieux. La “bonté” de Dieu pourvoit à ce qui est nécessaire au serviteur ; il sera fortifié et réconforté par son Dieu. La pensée de la bonté de Dieu se retrouve sept fois dans ce psaume.

Le psalmiste, qui a appris à compter sur Dieu, sait qu’il est fidèle et qu’il accomplira ce qu’il a dit ou promis. Le Nouveau Testament donne également des exemples de croyants qui comptaient sur Dieu et qui ont trouvé de l’aide, parce qu’il est fidèle pour apporter “du secours au moment opportun” (Hébreux 4. 16).

Le terme “serviteur” se trouve 40 fois dans le psaume. La racine du mot hébreu serviteur dérive d’un mot qui apparaît pour la première fois en Genèse 2 pour décrire le travail d’Adam dans le jardin d’Éden – “pour le cultiver(v. 15). C’est un grand privilège d’être le serviteur de Dieu. Notre Seigneur Jésus, le Serviteur de Dieu qui n’a jamais failli, est notre parfait modèle. Comme lui, nous pouvons compter sur l’infinie bonté de Dieu dans notre service de tous les jours. Il suit avec intérêt chacun de nos pas, il s’occupe de nous, sans même que nous en ayons conscience, il prépare chacune de nos journées, et les ressources pour les vivre. Il nous accorde des joies et du repos.

L’apôtre Pierre pouvait exhorter les croyants à se nourrir du “pur lait” de la Parole, en leur disant : “Si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon” (1 Pierre 2. 2, 3). Avons-nous personnellement “goûté” cette “bonté” de notre Seigneur, telle que la Parole de Dieu nous la révèle ? Qu’elle soit notre “consolation” quotidienne !

d’après A.E. Bouter

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