Le Seigneur est proche
Le nom de la quatrième femme mentionnée dans la généalogie du Seigneur Jésus n’est pas donné : elle est simplement désignée comme “celle qui avait été femme d’Urie”. Quelle honte que ce rappel du grave péché de David (2 Samuel 11. 4 ; 12. 9) ! Il montre encore une fois que c’est par pure grâce que Dieu a ainsi accompli ses promesses à l’égard d’Israël au sujet du Messie. Oui, “là où le péché abondait, la grâce a surabondé” (Romains 5. 20).
Dieu avait ramené un reste du peuple dans la terre d’Israël et lui envoyait le Messie promis, dont la généalogie correspondait bien à ce qui était annoncé par les prophètes. Mais tout Juif pieux qui prenait connaissance de cette généalogie devait baisser la tête. L’Éternel accomplissait ses promesses en se servant de femmes étrangères : Tamar, une Cananéenne, tout comme Rahab ; Ruth une Moabite. Bath-Shéba, “celle qui avait été femme d’Urie”, était bien une Israélite, mais David avait gravement péché en la prenant pour femme. Nous aussi, nous n’avons aucun mérite à faire valoir devant Dieu. Sa Parole nous dit : “C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie” (Éphésiens 2. 8, 9).
Les Juifs devraient aussi réaliser que