Le Seigneur est proche
Belshatsar, le roi de Babylone, était bien au courant de ce qui était arrivé à son prédécesseur Nebucadnetsar. Dieu avait donné à ce dernier beaucoup de puissance, de majesté et de richesses. Au lieu de le remercier pour ces dons, Nebucadnetsar s’en était glorifié et Dieu l’avait humilié : son cœur était devenu comme celui des bêtes, et il avait été chassé de son palais, réduit à brouter de l’herbe pendant plusieurs années (Daniel 5. 20, 21). Sachant cela, son successeur Belshatsar aurait dû adopter une attitude plus humble (v. 22). Au contraire, il a fait un grand banquet à ses hauts fonctionnaires et à ses femmes ; tous ont bu du vin dans les coupes sacrées du temple de Dieu prises par Nebucadnetsar lors de la chute de Jérusalem. Tous les invités ont chanté ensuite les louanges de leurs idoles. C’était faire une grave offense à Dieu.
Brusquement, cette orgie s’interrompt : les invités stupéfaits voient des doigts humains écrire sur le mur cette phrase : “MENÉ, MENÉ, THEKEL, UPHARSIN !”. Traduite, elle donne la formule mystérieuse : “Compté, compté, pesé, divisé”. Daniel, prophète de Dieu appelé pour expliquer ces mots, en donne le sens profond : les jours du règne de Belshatsar avaient été comptés, de même que sa vie ; il avait été pesé à la balance de Dieu et trouvé trop léger – il n’avait pas honoré Dieu comme il l’aurait dû (v. 23). Son royaume allait donc être divisé entre les Mèdes et les Perses. Tout cela s’est accompli à la lettre : Belshatsar a été tué cette nuit-là et Darius, un Mède, a régné à sa place (v. 30, 31).
Ce qui était vrai concernant Belshatsar, l’est aussi pour tous les hommes : “Tous ont péché” et “le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 3. 23 ; 6. 23).