Le Seigneur est proche
La traduction littérale de l’expression “en mémoire de moi” est pour vous faire penser à moi. Cela signifie donc pour que vous pensiez à moi. C’est un mémorial ou un rappel.
Dans cette phrase : “Faites ceci en mémoire de moi”, il y a trois vérités importantes qui devraient être une source d’instruction pour chaque croyant.
Premièrement, la Cène du Seigneur s’adresse uniquement à ceux qui sont sauvés, ceux dont les péchés ont été effacés par la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Seul un enfant de Dieu peut se souvenir du Seigneur Jésus. Comment un incrédule pourrait-il se souvenir d’une personne qu’il ne connaît pas du tout ?
Deuxièmement, le Seigneur Jésus occupe la place centrale dans ce repas : l’enfant de Dieu se souvient de lui. Tout ce qui concerne cette Personne glorieuse devrait être devant nos cœurs dans ce repas du souvenir : sa vie, ses souffrances, sa mort et les gloires qui ont suivi (voir 1 Pierre 1. 11). Christ est le seul et unique centre du rassemblement, et non pas ceux qui sont réunis autour de lui pour l’adorer !
Troisièmement, le mot “mémoire[pour que vous pensiez]” n’est utilisé que deux fois dans le texte original du Nouveau Testament – cela souligne son importance. On le voit pour la première fois dans le verset cité ici. La deuxième mention se trouve dans l’Épître aux Hébreux : “un acte qui remet en mémoire les péchés” chaque année (10. 3). Il est utilisé dans cette épître pour montrer que les sacrifices de l’Ancien Testament rappelaient aux fils d’Israël les péchés commis. Tous les sacrifices d’animaux, offerts chaque année, montraient aux adorateurs que leurs péchés étaient toujours là. En fait, ces offrandes ne pouvaient pas les effacer ! Quel contraste avec la part du croyant aujourd’hui ! Quand nous nous retrouvons le premier jour de la semaine pour rompre le pain (voir Actes 20. 7), le fondement sur lequel nous sommes rassemblés est solide. Nos péchés, en effet, ont été effacés pour toujours ; personne n’en parlera plus. Réunis autour du Seigneur Jésus, nous prenons le repas du souvenir. Nous ne sommes pas occupés de nos péchés, car ils ne sont plus. Nous sommes plutôt occupés de la Personne glorieuse qui les a enlevés en payant un si grand prix : l’abandon de Dieu et la mort sur la croix.