Ce sera une grande délivrance pour ce monde sous le joug oppressant de l’homme perdu, quand Dieu dépossédera celui-ci. Il dirigera alors toutes choses dans les cieux et sur la terre en Christ, l’Homme qu’il a choisi ! La justice et la vertu seront l’habitation de son trône. Le monde traversera alors une ère de paix et de prospérité inédites.

L’épaule est le symbole de la force et de la sécurité ; et comme Christ peut supporter le poids du gouvernement du monde entier sur son épaule, il peut aussi supporter le gouvernement de nos vies. Le psalmiste a dû penser à ces mots du prophète Ésaïe cités dans le verset du jour quand il a écrit : “Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra” (Psaume 55. 22). S’il peut porter le poids du monde sur son épaule, je sais, mon frère, qu’il te portera.

Après tout, quand lui, le bon Berger, retrouve la brebis perdue, “il la met sur ses épaules, tout joyeux” (Luc 15. 5). C’est une belle analogie de ce que le Seigneur a fait quand il nous a sauvés. L’épreuve était pour lui, le salut pour nous ; et en nous mettant sur ses épaules, il nous a montré quel Sauveur puissant il est, et combien nous sommes en sécurité. Vous inquiétez-vous quant au futur : l’âge, la maladie et le manque de ressources ? Il peut aussi porter nos charges.

Ce que l’Éternel a promis de faire pour la maison de Jacob, il le fera aussi pour nous : “Écoutez-moi, maison de Jacob, et vous, tout le résidu de la maison d’Israël, vous qui avez été chargés dès le ventre, et qui avez été portés dès la matrice : Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai. Moi, je l’ai fait ; moi, je porterai, et moi, je chargerai sur moi, et je délivrerai” (Ésaïe 46. 3, 4). Combien ces mots sont rassurants ! Il ne cessera jamais de nous porter sur ses épaules, et aussi sur son cœur.