Le Seigneur est proche
Tous les plans de Dieu dès l’éternité passée font référence à Christ, et aucun effort de l’Ennemi ne peut interférer avec ces plans divins : en effet, ils n’ont fait qu’en démontrer la sagesse insondable et la stabilité. Si “l’Agneau sans défaut et sans tache” était “préconnu avant la fondation du monde”, alors, assurément, la rédemption a dû être dans les pensées de Dieu avant la fondation du monde.
Dieu n’a pas eu à s’arrêter afin de réfléchir à un plan pour remédier au mal terrible introduit par l’Ennemi dans sa création parfaite. Non, il avait juste à révéler, du plus profond de ses plans précieux, la vérité concernant l’Agneau sans défaut, préconnu dès l’éternité passée et “manifesté à la fin des temps” pour nous qui, par lui, croyons en Dieu.
Il n’y avait pas besoin du sang de l’Agneau dans la première création, car elle était fraîchement sortie de la main du Créateur ; chaque étape et chaque partie de cette création portait la merveilleuse empreinte de sa main, de “sa puissance éternelle et sa divinité” (Romains 1. 20).
Mais quand “par un seul homme” le péché est entré dans le monde (Romains 5. 12), alors a été révélée la plus grande, la plus riche, la plus complète et la plus profonde pensée de la délivrance par le sang de l’Agneau.
Cette vérité glorieuse a d’abord rayonné quand nos premiers parents ont été chassés du jardin d’Éden ; elle a commencé à briller dans les types et les ombres que nous offre la vie du peuple d’Israël sous la conduite de Moïse, et en particulier à travers tous les sacrifices d’agneaux et de divers animaux qui étaient prescrits ; elle a enfin éclaté au grand jour lorsque “l’Orient d’en haut” (Luc 1. 78) est apparu dans la personne de “Dieu manifesté en chair” (1 Timothée 3. 16), “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29).
Et ses résultats si riches et uniques resplendiront lorsque la multitude, vêtue de robes blanches “lavées… blanchies dans le sang de l’Agneau” (Apocalypse 7. 14), sera rassemblée autour du trône de Dieu et de l’Agneau.