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Le Seigneur est proche

Quand vous [les Lévites] prendrez des fils d’Israël la dîme que je vous ai donnée, de leur part, pour votre héritage, vous en offrirez une offrande élevée à l’Éternel, la dîme de la dîme… et vous en donnerez l’offrande élevée de l’Éternel à Aaron, le sacrificateur. De toutes les choses qui vous sont données, vous offrirez toute l’offrande élevée de l’Éternel, – de tout le meilleur, la partie sanctifiée.
Nombres 18. 26, 28, 29
Recevoir et donner la dîme

La dîme était donnée par l’Éternel aux Lévites de la part des fils d’Israël. C’était en quelque sorte leur héritage, ce que Dieu avait prévu pour subvenir aux besoins de ses serviteurs. Au lieu d’allouer des terres aux Lévites comme héritage, Dieu demande à son peuple de lui rendre un dixième de ce qu’il leur avait donné. Un dixième du revenu de douze tribus représentait un peu plus que le revenu moyen d’une tribu (les Lévites recevaient 1210e<exposant> au lieu de 1010e<exposant>, donc 210e<exposant> ou 15e<exposant> de plus que chaque tribu). Ainsi, Dieu pourvoyait richement aux besoins de ses serviteurs. Si on ajoutait à cela des offrandes volontaires, les Lévites devaient pouvoir vivre sans problèmes financiers. Mais cela, bien sûr, dépendait de l’obéissance du peuple d’Israël aux commandements de Dieu.

En Actes 20, ces paroles du Seigneur Jésus sont rappelées : “Il est plus heureux de donner que de recevoir” (v. 35). Dieu est Celui qui donne, et qui bénit parfaitement. Mais il veut aussi que son peuple partage cette grande joie de donner ; il nous accorde donc le privilège de partager ce qu’il nous a donné si libéralement. Même les Lévites avaient le privilège de donner aux sacrificateurs un dixième de ce que la tribu possédait, “de tout le meilleur, la partie sanctifiée”.

Aujourd’hui, il n’est pas question d’imposer un montant, ce serait revenir à la Loi. Plusieurs fois, en 2 Corinthiens 8, le don est présenté comme une grâce. Le Seigneur Jésus, l’Homme riche, s’est donné lui-même par grâce pour nous (v. 9). “Que chacun fasse comme il se l’est proposé dans son cœur, non pas à regret, ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement(2 Corinthiens 9. 7). Pourtant, Dieu regarde bien à notre cœur, car il y a de grands besoins à combler pour pourvoir aux besoins matériels des “ouvriers” que le Seigneur “pousse” dans sa “moisson” (Matthieu 9. 37, 38).

d’après E.P. Vedder

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