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Le Seigneur est proche

Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les envoyés dans le monde. Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité.
Jean 17. 16-19
La prière du Seigneur pour nous

Cette précieuse prière du Seigneur Jésus nous est rapportée dans la Parole de Dieu pour notre bénédiction. Les croyants peuvent y saisir quelque chose de la merveilleuse relation entre le Père et le Fils.

Dans le verset 16, le Seigneur Jésus déclare que les croyants “ne sont pas du monde”. C’est aussi vrai pour Christ que pour nous et cela devrait nous amener à vivre en accord avec cette vérité. Le Seigneur dit : “Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité”. Sanctifier signifie mettre à part pour un but sacré. Puisque nous ne sommes pas de ce monde, le Seigneur désire que le Père utilise sa Parole pour agir sur nos cœurs et nos consciences, afin que nous soyons réellement mis à part pour lui dans notre vie quotidienne. Cela devrait parler profondément à nos âmes. Prenons-nous le temps de méditer la Parole de Dieu pour qu’elle produise en nous ce résultat ?

Le Seigneur ajoute : “Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité”. En effet, il a été complètement séparé du monde lors de son ascension dans la gloire, après sa résurrection d’entre les morts. Quand nous méditons sur sa présence maintenant dans l’éclat de la gloire de Dieu, nous le voyons comme notre divin Avocat, et nous attendons le jour de son retour pour nous chercher et nous prendre avec lui. C’est aussi le grand désir de son cœur : “Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée” (v. 24). Voilà les pensées qui peuvent sanctifier nos cœurs et nous préserver du monde jusqu’à son retour.

d’après L.M. Grant
Au début de son ministère, en présence d’un lépreux, Jésus a dit : “Je veux, sois net” (Marc 1. 41). À la fin de son ministère, s’adressant à son Dieu, il prie : “Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire…” (Jean 17. 24).
C’est le “Je veux” de la grâce et le “Je veux” de la gloire, point de départ et point d’arrivée de notre vie nouvelle.

P. Rossel

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