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Le Seigneur est proche

Faites ceci… en mémoire de moi. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.
1 Corinthiens 11. 25, 26
La signification de la Cène

On devrait toujours voir dans la Cène le souvenir solennel et précieux de Christ, et non un moyen de grâce pour relever nos esprits accablés et chasser notre fatigue. Car si nous venons avec cette pensée, alors nous avons Christ en vue comme moyen pour un but, et non comme étant lui-même notre but.

Ce qui est mauvais, dans une telle attitude, c’est que Christ n’est pas vraiment devant nos âmes ; ce sont plutôt nos besoins auxquels nous désirons qu’il réponde. Évidemment, il y a une part de vérité dans cette manière de voir la Cène : pouvons-nous jamais venir à Lui sans en éprouver du rafraîchissement ? Mais ces paroles : “Faites ceci… en mémoire de moi” n’ont-elles pas un sens plus profond que simplement : Faites ceci pour reprendre des forces ? – Le souvenir de Christ n’est-il pas quelque chose de bien plus élevé et tout à fait différent du simple bien que nous en retirons ?

En lisant Apocalypse 5, nous remarquons que c’est la présence de l’Agneau qui a été immolé qui appelle l’adoration des Anciens – les croyants glorifiés. Leur adoration n’a rien de préparé ou de prémédité, mais c’est l’expression spontanée de leur cœur dans la présence de Celui qui les a rachetés pour Dieu par son sang. Lorsque nous portons nos regards sur l’Agneau immolé – sachant, bien sûr, qu’il est ressuscité –, la vue de Celui qui nous a aimés et qui s’est donné lui-même pour nous, appellera une réponse spontanée de nos cœurs dans l’adoration.

Nous célébrons sa mort, sa mort qui est passée, sa mort, conséquence d’un amour vivant, infini.

F.W. Grant
En prenant ce repas en mémoire de toi,
Nous rappelons, Seigneur, que tu as pris un corps,
Que tu t’es abaissé, allant jusqu’à la croix,
Que le Prince de vie est passé par la mort.

Car en buvant la coupe et en mangeant ce pain,
Nous annonçons ta mort jusqu’à ce que tu viennes.
Aujourd’hui rejeté, tu reviendras demain
Nous prendre auprès de toi : ta promesse est certaine !

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