Le Seigneur est proche
Israël propose à son frère Édom d’acheter tout ce qu’il consommera en passant par ses terres ; de même, nous avons à mener une vie honnête, droite, qui rend à chacun ce qui lui est dû. Nos relations financières avec le monde doivent être saines, comme Abram nous en donne l’exemple. Le roi de Sodome lui proposait de grands biens pourvu qu’il lui laisse les âmes : “Donne-moi les personnes, et prends les biens pour toi” (Genèse 14. 21). Mais Abram a refusé cette transaction avec énergie : il savait qu’il possédait les vraies richesses, et il ne voulait rien devoir à ce roi. De même, il a tenu aussi à acheter aux fils de Heth le champ où il a enterré Sarah. Et c’est sans doute cette attitude droite qui leur a fait dire au sujet d’Abraham qui pourtant passait en étranger dans leur pays : “Tu es un prince de Dieu au milieu de nous” (Genèse 23. 6). Au contraire, son neveu Lot, qui pensait avoir un rôle à jouer à Sodome, sera qualifié d’étranger par ceux qu’il prétendait administrer (voir Genèse 19. 9). Vivre “justement” dans ce monde (voir Tite 2. 12) signifie donc
Édom refuse à Israël le passage sur ses terres. Mauvaise volonté, égoïsme, manque de cœur de sa part mettent le peuple de Dieu dans une situation difficile. Ce refus lui cause un tort certain : il va falloir faire un grand détour avec un peuple déjà fatigué.
Comment nous comporter quand on nous cause du tort ? Il est dans la nature humaine de détester subir une injustice ! Mais le chrétien devrait être capable d’accepter cela de la part du monde, et même d’un frère ou d’une sœur. “Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt des injustices ?”, dit l’apôtre Paul (1 Corinthiens 6. 7). C’est particulièrement difficile quand nous sommes sincèrement persuadés d’être dans notre bon droit. Que Dieu nous donne alors la force de faire comme son peuple dans ce passage : “Et Israël se détourna d’auprès de lui”.