Le Seigneur est proche
Après 38 ans d’errance dans le désert, le peuple d’Israël était tout près du pays de Canaan, mais un obstacle se dressait encore entre eux et le pays promis : Édom ! Le chemin le plus court passait par les terres de ces descendants d’Ésaü ; pour Israël, c’était donc un peuple-frère, qui avait des promesses particulières de la part de Dieu. Il ne fallait pas entrer dans leur pays par la guerre (voir Deutéronome 2. 4, 5).
Mais Édom refuse ce passage d’un peuple de plus de deux millions de personnes sur ses terres. Pourtant, Moïse avait bien décrit la situation d’Israël : “Tu sais toute la fatigue qui nous a atteints”. Ce peuple de migrants avait marché des années dans un désert aride, sans patrie, poursuivi par des ennemis, par la faim et la soif. Mais Édom n’a aucune envie de déranger son confort pour user de bonté envers ceux qu’il considère comme des étrangers. Cette forme d’égoïsme est bien courante dans le monde : je suis bien chez moi, pourquoi m’occuperais-je de ce qui se passe ailleurs ? Cela ne nous regarde pas ; on ne peut quand même pas s’occuper de toute la misère du monde !
Mais pour Dieu qui prend soin de l’étranger au milieu de son peuple, il était important que le peuple d’Israël soit accueillant, comme on peut le voir dans la Loi. Et nous qui sommes son peuple aujourd’hui, comment nous comportons-nous à cet égard ? Disons-nous aux étrangers qui ont besoin de nous : Allez chercher de l’aide ailleurs ? – Ce n’est pas l’attitude que Dieu nous demande :
Nous n’avons pas tous reçu le service de nous occuper des migrants, bien sûr ; mais si Dieu place devant nous une situation dans laquelle nous pouvons agir, quelle attitude choisirons-nous d’avoir ?