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Le Seigneur est proche

L’Éternel parla à Moïse, disant : C’est ici ce qui concerne les Lévites : Depuis l’âge de vingt-cinq ans et au-dessus, le Lévite entrera en service pour être employé à la tente d’assignation ; et depuis l’âge de cinquante ans, il se retirera du labeur du service, et ne servira plus ; et il s’emploiera avec ses frères à la tente d’assignation, pour garder ce qui doit être gardé, mais il ne fera pas de service.
Nombres 8. 23-26
Commencement dans le service, activité et retraite

Dieu avait précisé à quel âge les Lévites pouvaient commencer leur service actif, et il avait aussi indiqué l’âge où ils devaient se retirer de ce service. Leurs premières années étaient évidemment une période d’apprentissage : ils entraient dans le service à 25 ans mais sept fois dans le chapitre 4, il est dit que leurs années de “service” pour s’employer au service de la tente d’assignation étaient entre 30 et 50 ans. Il y avait donc un temps de formation de 25 à 30 ans (v. 3, 23, 30, 35, 39, 43, 47).

Il est intéressant de voir que Dieu avait insisté sur ce fait : Un Lévite devait se retirer du travail physique actif à 50 ans, mais il avait encore le privilège de s’employer “avec ses frères à la tente d’assignation, pour garder ce qui doit être gardé”. Avec quelle grâce Dieu prend soin de ses serviteurs, les déchargeant d’un dur travail quand ils sont plus âgés, tout en leur accordant le privilège, en communion avec les plus jeunes, de garder ce que Dieu a confié à ses serviteurs, d’en maintenir l’intégrité, selon sa pensée exprimée dans sa Parole.

Dieu, dans sa sagesse, choisissait des jeunes hommes mûrs pour le servir, leur donnant l’occasion de se former dans la pratique. Il s’attendait à ce qu’ils le servent pendant les meilleures années de leur vie, les années où aussi, normalement, ils élèveraient une famille. La famille pouvait voir le père servir l’Éternel en relation avec le témoignage. Le temps viendrait où ce papa, encore vigoureux, se retirerait du travail du service, se mettant en retrait pour laisser la place à des hommes plus jeunes qui devraient assumer à leur tour la responsabilité du service. Ils ne pouvaient pas refuser de se retirer en affirmant que les hommes plus jeunes n’étaient pas capables de faire le travail aussi bien qu’eux, ou en pensant qu’ils avaient encore bien assez de force pour continuer à le faire ! Aujourd’hui encore, dans ce cadre du service, nous pouvons beaucoup apprendre de ces directives données par Dieu !

d’après E.P. Vedder

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