Le maintien d’une énergique communion avec la parfaite humanité de notre Seigneur Jésus Christ est l’un des côtés les plus faibles et les plus imparfaits de notre christianisme. C’est pourquoi nous montrons tant de lacunes, de sécheresse, d’agitations et d’égarements dans notre marche.

Qu’il serait bon que nous réalisions davantage, grâce à une foi plus simple, que c’est un Homme réel qui est assis à la droite de la Majesté dans les cieux (Hébreux 1. 3) ! Sa sympathie est parfaite, son amour est incompréhensible, sa puissance est sans bornes, sa sagesse est infinie. Ses ressources sont inépuisables et ses richesses insondables ; son oreille est ouverte à tous nos soupirs, et sa main à tous nos besoins. Son cœur est rempli pour nous d’une extrême tendresse.

En Jésus nous possédons tout ce que nous pouvons désirer. – Notre cœur soupire-t-il après une sincère sympathie ? Où pourrait-il la trouver ailleurs qu’en Celui qui, à Béthanie, mêlait ses larmes à celles des sœurs en deuil (Jean 11. 35) ? – Aspire-t-il à éprouver une vraie affection ? Il ne peut la trouver complètement que dans ce cœur exprimant son amour par des grumeaux de sang à Gethsémané (Luc 22. 44). – Recherche-t-il la protection d’un pouvoir efficace ? Il n’a qu’à regarder à Celui qui a créé les mondes. – Sent-il le besoin d’une sagesse infaillible pour le guider ? Qu’il s’approche de Celui qui est la sagesse personnifiée, et “qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu” (1 Corinthiens 1. 30).

En un mot, nous avons tout en Christ. La pensée et les affections divines ont trouvé une parfaite satisfaction dans “l’homme Christ Jésus” (1 Timothée 2. 5). Et s’il y a dans le Seigneur ce qui peut parfaitement satisfaire Dieu, il y a aussi certainement ce qui devrait nous satisfaire. Mais ce sera, par la grâce du Saint Esprit, dans la mesure où nous marcherons dans la communion avec Dieu.