Le Seigneur est proche
Le Seigneur Jésus lui-même maintient l’incertitude concernant le moment de son retour ; pourquoi ? – Pour nous stimuler à être fidèles. Dans la parabole de Luc 19. 11-27, il se représente lui-même comme s’en allant dans un pays éloigné pour recevoir un royaume et revenir ; avant de partir, il remet des “mines” (monnaie grecque) à ses serviteurs et leur dit : “Faites-les fructifier jusqu’à ce que je revienne” (v. 13). Il dit encore : “Bienheureux est cet esclave-là que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi” (Matthieu 24. 46).
Ces images illustrent l’effet pratique de la vérité de la venue de Christ sur les siens. Cette venue du Seigneur est présentée en lien avec tous les aspects détaillés de la vie chrétienne sur la terre. Ne pas le réaliser nous fait perdre l’un des motifs les plus puissants de sanctification qui nous soit donné dans l’Écriture. Plus que cela : cette vérité, comme cela a déjà été mentionné, est une partie intégrante du christianisme. Ainsi le chrétien qui n’a pas reçu cette vérité de la venue du Seigneur ne peut pas être conscient de sa place dans le monde comme étranger, comme quelqu’un de passage, et il passe aussi à côté de la plénitude de la grâce de Dieu.
La venue de Christ est-elle notre espérance ? Une autre perspective peut-elle être aussi pleine de joie pour nous, croyants ? Voir face à face Celui que, sans l’avoir vu, nous aimons (1 Pierre 1. 8) ! Être comme lui, et être avec lui pour toujours ! Si notre cœur répond, même faiblement, à ce qu’il est pour nous et à son amour, nous désirerons ardemment le moment où il aura cette joie de venir lui-même chercher les siens pour les avoir pour toujours avec lui. Alors notre joie aussi sera parfaite dans la présence éternelle de Celui qui nous aime et que nous aimons.
Que le Seigneur amène encore beaucoup de ses chers rachetés à connaître cela, et que ceux qui, par sa grâce, l’attendent réellement, maintiennent cette vérité dans sa puissance vivante. Qu’à chaque pas de leur sentier dans le désert de ce monde, ils restent sous la pleine influence purifiante de cette pensée :