La parabole des dix vierges (Matthieu 25. 1-13) montre que nous ne sommes pas préparés à rencontrer le Seigneur à moins que nous ayons de “l’huile” dans nos “vases” ; cette huile est une image de l’Esprit Saint venu habiter dans notre corps (voir Romains 8. 9). Au milieu de la nuit, le cri “Voici l’époux !” était destiné à réveiller toutes les jeunes filles, à la fois les “sages” et les “folles” pour qu’elles se préoccupent de leur condition et de leurs besoins : avaient-elles de l’huile pour allumer leurs lampes ? Mais tout le monde comprendra que personne, sauf ceux qui sont nés de nouveau par le moyen de la Parole et par la puissance du Saint Esprit, ne peut être prêt pour la venue du Seigneur.

Il y avait une deuxième chose. Le cri était : “Sortez à sa rencontre !” (v. 6). Un autre passage correspond à cela : “Quiconque a cette espérance en lui [Christ] se purifie, comme lui est pur” (1 Jean 3. 3). L’attente de Christ aura donc pour effet de séparer, et de produire en nous une séparation toujours plus nette de ce qui n’est pas compatible avec sa Personne. Si nous avons Christ devant notre âme, et si nous l’attendons à toute heure, notre désir sera d’être séparés de tout ce qui ne plairait pas à ses yeux, et de posséder tout ce qui réjouirait son regard. Nous pouvons mesurer ainsi la réalité et l’intensité de notre espérance par son pouvoir de séparation de ce qui lui déplaît sur notre cœur et notre vie.

Comment nous attacher à quelque chose qui ne serait vraiment pas pour Christ, si nous nous attendons à chaque instant à le voir ? Notre but n’est-il pas alors d’être trouvés exactement comme il souhaiterait que nous soyons ? Ainsi, débarrassés de tout ce qui pourrait captiver notre cœur et le lier à ce qui nous entoure sur la terre, nous n’aurons rien à laisser derrière nous, sauf cette terre qui sera réellement pour nous un désert, lorsque Christ descendra du ciel avec un cri de commandement, avec la voix de l’archange, et avec la trompette de Dieu (voir 1 Thessaloniciens 4. 16).