L’étoile qui se met à briller le matin est l’annonce, le signe avant-coureur du jour qui vient ; “l’Étoile brillante du matin” est le titre que se donne le Seigneur Jésus. Sa venue est l’étoile vers laquelle nous nous tournons pendant les heures sombres sur la terre, dans l’ardent désir d’être bientôt enlevés et associés à Lui dans toutes ses splendeurs célestes. “Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt”. Heureux sont ceux qui, du fond du cœur, peuvent répondre : “Amen ; viens, Seigneur Jésus !” (Apocalypse 22. 20).

Tel est l’enseignement de la Parole de Dieu, et très nombreux sont ceux qui disent l’avoir reçu et le garder. Mais c’est une chose de garder la doctrine, et tout autre chose de vivre dans la puissance de celle-ci, d’être possédé et façonné par la vérité qu’elle exprime. Maintenir la doctrine que le Seigneur est tout près de venir, et vivre comme si nous étions chez nous sur la terre – être absorbés par nos soucis, nos activités ou nos plaisirs, ou encore être associés à des choses qui ne sont pas compatibles avec ce Seigneur que nous disons attendre –, c’est renier notre espérance, et même détourner la grâce de Dieu pour en faire une occasion de laisser libre cours à notre propre volonté et à notre propre plaisir.

Il convient donc que celui qui croit que le Seigneur est près de venir, se juge lui-même – son cœur et sa marche – à la lumière de la Parole de Dieu. Il sera ainsi amené à un état conforme à cette attente, convenant à la présence de Celui que nous nous attendons à voir face à face très bientôt, et avec qui nous avons l’espérance d’être pour toujours.