Avec Dieu, aucun mal n’est permis, pas même une pensée profane. Nous avons tous eu beaucoup de pensées profanes. Pourtant, la volonté du Père était de nous sauver, et Jésus est venu sur la terre pour faire cette volonté.

Il fallait donc que le Fils de l’homme soit crucifié – nécessité terrible de la justice ! Car Dieu a “les yeux trop purs pour voir le mal” (Habakuk 1. 13). Alors Christ descend du ciel et dit : “Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ! Sondons la soumission absolue de son âme, la profondeur de l’amour qui s’y trouve, la tranquillité et la paix de Christ regardant ainsi à cette nécessité pour lui : être élevé comme le serpent, être fait péché et boire cette coupe de la colère de Dieu contre le péché afin que nous n’ayons pas à la boire. Mais plus tard, au moment où cette heure approchait, il est “saisi d’effroi et très angoissé” (Marc 14. 33), sa sueur devient comme de larges gouttes de sang (Luc 22. 44).

Nous rendons-nous compte que le péché qui pèse sur notre conscience et tourmente notre cœur est la raison pour laquelle Christ est mort ? Ce péché qui pesait sur nous, il l’a ôté de dessus nous et s’en est chargé lui-même ! Maintenant, nous avons accès à l’évangile, aux bonnes nouvelles, à la grâce, parce que notre Seigneur Jésus s’est mis à notre place devant Dieu ! Il a été “fait péché”, lui qui ne connaissait pas le péché (2 Corinthiens 5. 21). Je le contemple là, sur la croix, à ma place, répondant pour moi de ma dette envers Dieu et la payant, ce dont j’étais totalement incapable. Et ce que je vois, c’est qu’il n’en a rien laissé, plus rien qui m’empêche d’entrer librement devant Dieu. Mon péché n’existe plus !

Mais pour cela, il fallait qu’il meure.