Le Seigneur est proche
En prenant un corps humain, Christ s’est placé dans un état accessible à trois des cinq sens dont l’homme est pourvu. Il pouvait être entendu, vu, et touché.
– L’audition : Dans notre condition d’êtres humains perdus, c’est la première faculté par laquelle Dieu s’adresse particulièrement à nous. “La foi vient de ce qu’on entend – et ce qu’on entend par la parole de Dieu” (Romains 10. 17). C’est pourquoi les apôtres ont d’abord entendu la Parole de la vie, et ont été ainsi à même de saisir Dieu dans leur intelligence.
– La vue : Ils ont aussi vu Jésus de leurs yeux, et l’ont même examiné, “contemplé”. Il y avait eu, dans les jours d’autrefois, des manifestations passagères de cette Personne suprême, comme “l’ange de l’Éternel”. Mais il était alors impossible de le contempler, car il n’était vu que pendant un court moment. Maintenant que Jésus était venu en chair, tout était différent. Les apôtres ont passé des années avec lui, et ont pu l’examiner attentivement. Ils l’ont regardé longuement et avec soin, même s’ils ne pouvaient pas comprendre exactement tout ce qu’ils observaient, n’ayant pas encore reçu le don du Saint Esprit.
– Le toucher : Les disciples de Jésus se sont aussi trouvés en contact physique avec lui. Leurs mains l’ont réellement touché. Cela leur donnait la garantie qu’il n’était pas une simple manifestation de l’Esprit. Il était avec eux dans un véritable corps humain de chair et de sang (voir Hébreux 2. 14). Après sa résurrection, il a séjourné au milieu d’eux dans son corps ressuscité, avec “de la chair et des os”, et nous pouvons lire que Jésus leur a ordonné en particulier de le toucher pour constater qu’il n’était pas un esprit : “C’est moi-même ! Touchez-moi et voyez : un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous constatez que j’ai” (Luc 24. 39).