Le Seigneur est proche
La Loi n’avait été donnée qu’à Israël ; aussi ce peuple était-il vraiment “sous la Loi”. Toutefois, la Loi a aussi une utilité en ce qui concerne les nations non juives : elle manifeste que nous sommes tous coupables devant Dieu.
En effet, l’homme, qu’il soit juif ou non, s’est avéré incapable de plaire à Dieu en gardant sa loi. Aussi, au lieu d’essayer de la garder afin d’établir notre propre justice, nous sommes conduits à réaliser qu’il n’y a qu’un seul moyen d’être délivrés des péchés que la Loi met en évidence : c’est la rédemption que Dieu nous offre par Jésus Christ. C’est dans ce sens qu’il est dit que “la Loi a été notre conducteur jusqu’à Christ” (Galates 3. 24). Nous sommes assurés que “Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous… afin que la bénédiction d’Abraham parvienne aux nations dans le Christ Jésus” (v. 13, 14).
Si la Loi n’a pas pu nous sauver, pensons-nous vivre ensuite notre vie chrétienne selon ses principes ? Ce serait aussi absurde que si un condamné disait au juge que désormais il respectera la loi ! On pourrait lui rétorquer : Si tu n’as pas réussi à la respecter avant ta condamnation, il est inutile de faire des promesses maintenant !
Il nous est au contraire enjoint de nous confier toujours dans la justice de Dieu, mais sur la base de la foi en Jésus. À travers Lui nous sommes vus comme parfaits, morts et ressuscités : la Loi n’a plus de prise sur nous pour nous condamner. L’Esprit nous guidera dans notre vie pour plaire à Dieu en le servant de tout notre cœur. Alors nous ne vivrons pas pour gagner un mérite quelconque à ses yeux ; mais, ayant été “rendus agréables” en Christ, “le Bien-aimé” (Éphésiens 1. 6), nous vivrons pour être maintenant ses imitateurs, dans notre position d’enfants bien-aimés (5. 1) !