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Le Seigneur est proche

Qu’il m’embrasse des baisers de sa bouche ! Car tes amours sont meilleures que le vin.
Cantique des cantiques 1. 2
L’amour de Christ

Le Cantique s’ouvre avec la voix de la fiancée. Ses premières paroles expriment l’ardent désir de son cœur d’avoir un gage de l’amour de son bien-aimé. Ce n’est pas le langage d’une personne qui lui serait étrangère, ou qui serait indifférente à l’égard de son amour. Ce sont les paroles de celle qui a été attirée par le fiancé, et qui désire ardemment l’assurance de son amour personnel, mais ne l’a pas.

Notre expérience de vie chrétienne doit nous amener à avoir l’assurance de l’amour de Christ, et pourtant, au début de nos relations avec Dieu, notre âme n’est pas toujours assurée de cet amour. Et quand on possède l’assurance de son amour, on ne le connaît pas toujours profondément.

Aussi, ces premières paroles de la fiancée expriment-elles le désir de beaucoup d’enfants de Dieu. Réaliser que Jésus m’a aimé, et m’aime d’un amour qui ne change pas, est le secret de toute piété véritable. Lorsque nous suivons la vie de piété de l’apôtre Paul, les persécutions dont il a souffert, les périls qu’il a traversés, et les épreuves qu’il a endurées, nous nous demandons quel était le secret caché de cette vie remarquable. Et nous l’entendons nous répondre : “Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20). C’était cela, le ressort caché de sa vie : un cœur toujours gardé dans l’assurance et la profonde connaissance de l’amour de Christ pour lui personnellement.

Qu’il est important que nos âmes soient absolument assurées de l’amour de Christ ! “Qu’il m’embrasse”. Pour que le cœur soit satisfait, il faut que nous ayons la conscience de l’amour de Christ, et c’est le sens du baiser. Mais de plus, il faut que son amour soit connu comme étant individuel et personnel.

H. Smith
Marie de Magdala, dépouillée de l’objet exclusif de son cœur, demande : “Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis” (Jean 20. 15). Jésus seul occupait ses pensées, elle ne s’occupait d’aucun autre… Merveilleuse affection ! Si seulement le Seigneur avait en nous une telle place !

A. Miller

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