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Le Seigneur est proche

Moi, je ne suis pas le Christ.
Jean 1. 20
Que dis-tu de toi-même ?

À la question “Toi, qui es-tu ?” (v. 19), Jean le Baptiseur répond d’une manière surprenante. Il choisit de ne pas parler de lui, mais d’un autre : “Je ne suis pas le Christ”.

Ses interlocuteurs insatisfaits posent à nouveau leur question quelques versets plus loin. Jean répond alors en citant le prophète Ésaïe : “Moi, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Faites droit le chemin du Seigneur” (v. 23 ; Ésaïe 40. 3). Jean parle de lui par rapport à Christ, à qui il donne la première place : “Celui qui vient après moi prend place avant moi ; car il était avant moi” (Jean 1. 15).

Jean fait tout pour que l’on voie Jésus en lui : “Il faut que lui croisse et que moi je diminue” (3. 30).

Cette réticence de Jean-Baptiste à parler de lui-même, ou plutôt cette nécessité brûlante de parler de Jésus, n’est ni de la fausse modestie, ni une pudeur maladive. Jean ne se cache pas derrière le Seigneur, il a juste conscience qu’il n’est rien sans lui !

Jean sait que sa véritable identité n’est pas dans une généalogie, aussi prestigieuse soit-elle (il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le Messie comme cousin), mais qu’elle est en Christ. La seule déclaration pertinente que Jean-Baptiste trouve à faire sur lui-même, c’est ce qui, chez lui, est lié à Jésus.

Pour nous aussi, en tant que croyants, notre identité est indissociable du Christ. Laissons-nous vraiment cette merveilleuse vérité apparaître dans nos conversations ?

Combien souvent, lorsque nous nous présentons, nous attachons de l’importance à notre ancrage dans une lignée humaine, alors que ce qui compte ce n’est pas que nous soyons fils ou fille de, mais enfant de Dieu ! Nous parlons aussi souvent tout d’abord de notre métier.

Quelle timidité nous montrons souvent dans ce service de témoins que Dieu nous confie, alors que Jean assume que son identité, c’est d’être témoin !

Sachons, à la suite de Jean-Baptiste, nous effacer pour témoigner. Tel était en effet son rôle : “Celui-ci vint pour témoigner” (Jean 1. 7) ; et tel est le nôtre : “Vous serez mes témoins” (Actes 1. 8).

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