L’exemple de ces quatre hommes apportant à Christ leur ami sur un brancard nous pousse à faire “l’œuvre d’un évangéliste” (2 Timothée 4. 5). Ils savaient que, par eux-mêmes, ils ne pouvaient rien faire pour leur ami, sauf de l’amener à Celui qui pouvait transformer complètement sa vie. Il peut y avoir beaucoup d’obstacles dans notre chemin pour amener des personnes à Christ, mais la foi persévère.

Qu’est-ce qui, en premier lieu, a poussé ces hommes à amener leur ami au Sauveur ?

Tout d’abord, ils se souciaient réellement de lui.

Ensuite, leur amour se manifeste de manière concrète. Ils prennent leur ami paralysé et l’amènent au Seigneur. Ils grimpent sur le toit et y font une ouverture. Tout cela a demandé du temps et des efforts. Pour parler de l’évangile à d’autres, on peut donner un dépliant évangélique. Mais il faut aussi s’intéresser à la vie de notre interlocuteur, en lui consacrant du temps et de l’énergie.

De plus, pour amener cet homme à Christ, il fallait qu’ils soient tous d’accord. Ils sont unis dans la fidélité et agissent ensemble, avec foi, en faveur de leur ami paralysé. Ils sont aussi unis dans la communion et ne perdent pas leur temps à discuter pour savoir qui sera le plus utile dans leur action.

Enfin, ils sont unis dans leur hardiesse. Ils ne se soucient pas de savoir ce qu’on peut penser en les voyant transporter cet homme, grimper sur le toit et y faire un passage. Le regard des autres peut facilement nous paralyser. Souvenons-nous alors de ce verset : “Est-ce que je m’applique à satisfaire des hommes, ou Dieu ? Ou est-ce à des hommes que je cherche à plaire ? Si je plaisais encore à des hommes, je ne serais pas esclave de Christ” (Galates 1. 10). Avons-nous cette même foi, ce même désir d’amener ceux qui nous entourent à Christ ?