Le Seigneur est proche
L’Éternel était le berger de David qui était sa brebis. David emploie cette image pour décrire les soins de berger de son Dieu pour lui, comme nous pouvons aussi les expérimenter, nous qui connaissons Jésus comme notre Berger.
Les verts pâturages dans lesquels le Berger nous fait reposer peuvent nous faire penser à l’abondance avec laquelle sa Parole répond aux besoins de nos âmes. Les eaux paisibles parlent de la paix intérieure qu’il nous donne, bien que, extérieurement, nous soyons la proie de circonstances indépendantes de notre volonté. Le Berger peut calmer les orages de notre vie en disant : “Silence, tais-toi !”, comme il l’a fait pour ses disciples sur la mer de Galilée (Marc 4. 35-41).
Lorsque nous péchons et que la communion est rompue, le Seigneur nous restaure ; il nous rétablit dans sa communion, tout comme il l’a fait pour David, et aussi pour Simon Pierre. Lui qui a “aimé la justice et haï l’iniquité” (Hébreux 1. 9), ne nous conduira pas dans d’autres chemins que ceux de la justice. Nous traversons un monde où la mort projette son ombre sur notre chemin. Mais quand l’Étoile du matin (Apocalypse 22. 16) se lèvera, la mort et les soupirs disparaîtront à jamais. Jusque-là, la houlette et le bâton du bon Berger sont là pour nous guider et nous protéger.
La table parle de communion avec le Seigneur lui-même ; l’huile, du Saint Esprit dont il nous a oints (1 Jean 2. 20, 27). Est-il étonnant que notre coupe déborde de joie ? Pour le présent, sa bonté et sa miséricorde nous suivent continuellement tous les jours de notre vie. Notre avenir n’est pas moins réjouissant, car le Seigneur peut venir d’un moment à l’autre pour nous prendre dans la maison du Père, et notre “habitation sera dans la maison de l’Éternel” pour toujours.
Rejetons donc sur lui tout notre souci, car il prend soin de nous (1 Pierre 5. 7).