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Le Seigneur est proche

Moïse se tint à la porte du camp, et dit : À moi, quiconque est pour l’Éternel ! Et tous les fils de Lévi se rassemblèrent vers lui… Et les fils de Lévi firent selon la parole de Moïse ; et il tomba d’entre le peuple, ce jour-là, environ trois mille hommes. Et Moïse dit : Consacrez-vous aujourd’hui à l’Éternel, chacun dans son fils et dans son frère, afin de faire venir aujourd’hui sur vous une bénédiction.
Exode 32. 26, 28, 29
Tenir ferme pour Dieu

Pendant que Moïse était sur le sommet de la montagne, recevant de Dieu la Loi et les directives pour le tabernacle, les Israélites ont abandonné l’Éternel. Ils ont demandé à Aaron de faire pour eux un veau d’or, et le peuple a commencé à l’adorer, en faisant une grande fête. Alors Dieu fait descendre Moïse qui, de colère, jette par terre les tables de pierre et les brise. Ensuite, il brûle le veau, le réduit en poudre qu’il verse dans de l’eau, pour la faire boire au peuple. Après avoir repris sévèrement Aaron, Moïse proclame : “À moi, quiconque est pour l’Éternel !”.

Les hommes de la tribu de Lévi se lèvent à son appel. Dieu, par la parole de Moïse, leur dit de prendre leur épée, de passer à travers le camp, et de tuer ceux qui ont participé à l’idolâtrie – même s’il s’agit de leurs parents ou de leurs proches amis. Environ 3 000 personnes sont tuées ce jour-là – un terrible carnage ! Mais la position prise par les Lévites, en se consacrant à l’Éternel, leur apportera de la bénédiction. Ce sont ces hommes qui l’ont honoré sans réserve, que Dieu peut utiliser pour son service.

“Consacrez-vous… à l’Éternel” : aujourd’hui encore, cet appel nous concerne. Dans ce temps de la grâce, Dieu ne nous demande pas de tuer ceux qui lui désobéissent. Mais il appelle les siens à se séparer du mal, même lorsqu’il s’agit d’amis proches. Jésus lui-même a déclaré : “Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi” (Matthieu 10. 37). Même si c’est un de nos proches qui offense Dieu, nous ne pouvons pas nous taire et l’approuver, mais nous devons au contraire le reprendre en lui disant notre désaccord et en nous désolidarisant de ses actions.

Dieu est un Dieu jaloux, qui ne partagera pas sa gloire avec un autre. Cette séparation du mal nous coûtera peut-être cher ; mais nous ne manquerons pas de recevoir notre récompense de la part du Seigneur au jour des rétributions !

d’après E.P. Vedder

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