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Le Seigneur est proche

Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi.
Proverbes 4. 18
Le sentier des justes

Certains croyants commencent mal leur carrière, mais, apprenant à se juger eux-mêmes sous la main de Dieu en discipline, ils finissent bien leur vie, et parfois même de manière glorieuse. Tel est le cas de Jacob, dont les jours ont été “courts et mauvais” (Genèse 47. 9), mais dont la vie s’est terminée par une vision pleine de gloire.

D’autres croyants commencent bien et finissent mal. L’histoire de Lot en est un exemple. N’ayant pas le niveau de foi d’Abraham, Lot a suivi néanmoins les traces de son oncle. Sa vie est devenue de plus en plus faible moralement à cause de son attachement aux biens terrestres, et elle s’est terminée de la manière la plus honteuse (Genèse 19).

Telle est aussi l’histoire de Gédéon. D’abord humble et courageux pour purifier sa maison des faux dieux, il devient le conducteur d’Israël et il est victorieux sur Madian. Mais, à la fin, il fait pécher sa maison et tout le peuple par un éphod (emblème religieux) qui devient un piège pour eux (Juges 6-8).

Parallèlement à ces deux sentiers, nous voyons celui d’un croyant qui, du début à la fin, marche sans faiblir dans un esprit de sainteté personnelle. Il s’agit du chemin d’Abraham. Sa pratique contredisait rarement sa foi, et il jugeait sa marche quand elle troublait sa communion avec Dieu.

Mais tel a été, par-dessus tout, le chemin uni du parfait Serviteur, Jésus Christ. Là, nous ne trouvons pas une seule imperfection, mais plutôt une confiance absolue, une obéissance totale, une dépendance parfaite, une justice pratique sans faille, une sainteté divine dans un Homme, une foi inébranlable, un amour sans limite, une espérance invariable. Lorsque nous considérons un tel sentier, nous ne pouvons qu’adorer. Mais nous pouvons aussi Le suivre, et Lui-même nous en donne à la fois la capacité et la force. Entre nous et lui, il y aura toujours la différence entre l’imparfait et le parfait, entre le fini et l’infini ; mais aussi longtemps que nos yeux seront fixés sur lui, nous trouverons le secret d’une marche qui le glorifiera jusqu’au bout dans ce monde.

H. Rossier

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