La mort : d’où est venue cette chose étrange et terrible ? L’apôtre Paul nous donne la réponse dans ces versets de Romains 5 : l’origine de la mort, c’est le péché. Il a cassé le lien qui reliait les hommes au Dieu vivant ; et cette séparation se traduit notamment par la mort.

C’est une des nombreuses preuves de notre incapacité totale à rencontrer Dieu, le Dieu vivant, car la vie ne peut avoir aucune communion avec la mort, pas plus que la lumière avec les ténèbres, ou la sainteté avec le péché. L’homme doit rencontrer Dieu sur une base entièrement nouvelle : la foi. Cette foi le rend capable de comprendre qu’il est esclave du péché (Romains 7. 14), et donc sous le pouvoir de la mort. En même temps, la foi le rend capable de discerner que Dieu est Celui qui donne une vie nouvelle, une vie qui échappe au pouvoir de la mort. La vie même de Jésus Christ ressuscité – vainqueur de la mort – devient la sienne lorsqu’il croit en Lui.

Ce qui caractérise la sécurité de la vie du croyant, c’est un Christ ressuscité et glorifié, un Christ victorieux de tout ce qui pourrait être contre nous. La vie d’Adam était fondée sur sa propre obéissance ; quand il a désobéi, la vie a été perdue. Mais Christ, ayant la vie en lui-même et n’ayant rien fait qui mérite la mort, a accepté de mourir pour “rendre impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable” (Hébreux 2. 14). Et par sa résurrection, il est devenu la vie et la justice de tous ceux qui croient en lui, puisqu’il a payé à leur place, en entrant dans la mort, ce salaire que leurs péchés méritaient : ils en sont maintenant entièrement et définitivement libérés.