Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Éphésiens 2. 8
La grâce seule peut nous sauver

Il n’y a qu’un seul point d’ancrage pour la paix de l’âme : la foi en Jésus. Pourtant, parfois nous ne connaissons pas une véritable paix de la conscience ; aussi est-il très important d’avoir une compréhension exacte de la question des œuvres. Il ne s’agit pas seulement de la paix initiale que nous expérimentons le jour de notre conversion, mais d’une paix ininterrompue et quotidienne, et elle ne peut se vivre que si la pensée de Dieu concernant les bonnes œuvres est clairement comprise.

Les Juifs étaient-ils les seuls à penser pouvoir garder la Loi ? Non. On constate que la doctrine de beaucoup d’églises officielles est basée sur la croyance en la capacité de l’homme à garder une loi. C’est là un principe majeur de la nature humaine : la confiance en soi. L’homme pense toujours qu’il peut faire quelque chose pour Dieu. Mais cette conviction erronée ne peut coexister avec la paix de la conscience dans la présence de Dieu. Un seul, Jésus Christ, a pu se tenir devant Lui et dire : “Il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles” (Psaume 40. 7, 8).

Paul, lui aussi, avait pensé que par ses propres ressources, par des œuvres, il pourrait répondre aux exigences de Dieu ; mais après sa conversion, un principe tout nouveau s’est imposé à lui. Il a découvert que Jésus, ce Nazaréen, était au ciel et qu’il lui parlait de la grâce, de la grâce seule, d’un salut gratuit ; alors il s’est emparé de ce salut, non par des œuvres, mais par la foi.

Nous ne pouvons pas gagner le salut par nos œuvres : elles seront toujours insuffisantes devant Dieu. Mais Dieu nous propose le salut sur un autre principe : celui de la grâce. Il ne demande qu’une chose : que nous reconnaissions notre état de péché devant Lui et la valeur du sang de Christ pour effacer nos péchés.

d’après G.V. Wigram
Il est bon que le cœur soit affermi par la grâce.

Hébreux 13. 9

×