Le Seigneur est proche
Par le prophète Abdias, l’Éternel a adressé ces paroles aux Édomites lorsqu’ils se réjouissaient des grands malheurs qui avaient frappé les enfants de Juda. Édom, c’est la nation d’Ésaü, le frère de Jacob. Ils auraient dû au moins être attristés en voyant les épreuves que Dieu permettait que son peuple subisse. Dieu n’afflige jamais personne par une vengeance amère, mais il désire toujours ramener les cœurs à lui. Il agissait ainsi avec Israël, ayant en vue ce résultat plein de grâce.
Édom est l’image d’un homme qui est “dans la chair” (Romains 8. 8), à la fois égoïste et sans cœur. Il critique volontiers les autres afin de se glorifier lui-même, mais l’égoïsme manque toujours son but. Celui qui s’élève sera abaissé à la fin.
Il y a là une instruction essentielle pour chacun d’entre nous personnellement. Le livre des Proverbes nous dit : “Si ton ennemi tombe, ne te réjouis pas ; et s’il trébuche, que ton cœur ne s’égaye pas ; de peur que l’Éternel ne le voie, et que cela ne soit mauvais à ses yeux, et qu’il ne détourne de dessus lui sa colère” (24. 17, 18).
Et voici un bon conseil pour nous, tiré d’un autre passage de la Parole de Dieu : “Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, tu entasseras des charbons de feu sur sa tête. Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien” (Romains 12. 20, 21).
Jacques nous donne encore quelques bons conseils : “Là où il y a jalousie et esprit de querelle, il y a également du désordre et toute espèce de mauvaises actions. Mais la sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite paisible, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie” (3. 16, 17).