Le Seigneur est proche
À travers le verset ci-dessus, il est bien clair que l’observation de la Loi et de ses ordonnances était une “obligation écrite contre nous”, que l’Ennemi utilisait pour maintenir l’homme dans un état de culpabilité continuel devant Dieu.
La Loi est sainte, bonne et juste (voir Romains 7. 12). Elle a été conçue pour exposer l’incapacité de l’homme à être saint par lui-même et pour l’amener à reconnaître son besoin d’un Sauveur. Mais nous comprenons qu’aucune observation de la Loi ne peut rendre l’homme saint devant Dieu. “La puissance du péché, c’est la Loi” (1 Corinthiens 15. 56) ; et la puissance de l’Ennemi sur l’homme, c’est le péché. Le Seigneur est venu accomplir la Loi, nous affranchissant d’elle (voir Romains 7. 6) pour que nous soyons réellement libres pour vivre une vie de foi (Habakuk 2. 4). Mais beaucoup de chrétiens de nos jours ne le comprennent pas et veulent vivre une vie de loi ; or tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous sa malédiction (Galates 3. 10).
Le diable, sachant que la Loi et les ordonnances nous accusent, les utilise comme armes pour éloigner davantage l’homme de Dieu. Mais lorsque Dieu a cloué sur la croix cette obligation d’observer la Loi, il a fait de l’Ennemi et de ses anges un spectacle public, les ayant “dépouillés” de leurs armes.
Si l’Ennemi utilise encore la Loi pour signaler nos chutes comme si notre salut était compromis, rejetons la condamnation selon qu’il est écrit : “Qui intentera une accusation contre des élus de Dieu ? – C’est Dieu qui justifie ! Qui est celui qui condamne ? – C’est Christ qui est mort, bien plus, qui est aussi ressuscité” (Romains 8. 33, 34).
Refusons de nous soumettre à l’ancien système de la Loi. Si on nous enseigne qu’il faut pratiquer la Loi pour être sauvé ou même simplement pour être béni, rejetons ces enseignements et reposons-nous sur la grâce imméritée de Dieu. Nous sommes sauvés par la foi et non par les œuvres de la Loi (Éphésiens 2. 8, 9), et nous sommes déjà bénis de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ, en Jésus notre Sauveur (Éphésiens 1. 3). Quel bonheur !