Le Seigneur est proche
Les enfants d’Israël ressentaient fortement l’oppression de leur ennemi, le peuple de Madian ; ils ont crié à l’Éternel, mais leurs cœurs endurcis étaient indifférents à l’égard de leur péché. Au lieu de marcher dans la liberté et de profiter de la fertilité de cette terre que l’Éternel leur avait donnée, ils se sentaient sans sécurité et démunis. Lorsqu’ils ont pensé à crier à l’Éternel dans leur détresse, il les a entendus. Cependant, avant que Dieu puisse leur envoyer un libérateur, il fallait que leur conscience soit atteinte. Aussi l’Éternel leur a-t-il envoyé un prophète. Nous ne savons rien de ce prophète, mais ce qui est important, c’est son message. C’était comme le message de Jean le Baptiseur, qui avait pour but de préparer la voie au Sauveur qui allait venir (Jean 1. 6-9).
Le prophète rappelle aux enfants d’Israël que Dieu les a fait sortir d’Égypte et leur a donné ce bon pays selon son bon vouloir et pour la gloire de son nom. Mais ensuite, nous lisons ces paroles affligeantes : “Vous n’avez pas écouté ma voix”. Ils lui avaient désobéi et ils avaient servi d’autres dieux ; c’est pourquoi l’Éternel les avait livrés entre les mains des Madianites.
Tout manquement doit être mesuré selon le barème de sainteté de Dieu. Lorsque la conscience est éveillée et amenée dans la lumière, on prend conscience d’avoir désobéi à Dieu et de l’avoir déshonoré, ce qui amène à la repentance et à la confession de ses fautes. Dieu peut alors à nouveau faire preuve de grâce. Mais tant que l’on refuse d’ouvrir les yeux sur ses fautes et qu’il n’y a pas une réelle confession, la restauration n’est pas possible. Au contraire, “si nous confessons nos péchés, [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9). “Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié” (Psaume 51. 17). Dieu peut alors pardonner, car “le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7).