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Le Seigneur est proche

Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau.
Apocalypse 21. 9
L’Épouse

Même si le monde entier a rejeté le Seigneur Jésus, et l’a condamné à mort, c’est Lui qui a donné sa vie et a ainsi obéi en accomplissant l’œuvre que son Père lui avait donnée à faire. Cette obéissance jusqu’à la mort, et même à la mort de la croix (voir Philippiens 2. 8), a permis à Dieu de s’approcher des hommes en restant juste tout en faisant grâce. Dès lors, Dieu a opéré quelque chose de très important sur la terre ! Ce n’est pas quelque chose de national, ni une amélioration générale dans telle région du monde – ce monde que Dieu appelle maintenant “le présent siècle mauvais” (Galates 1. 4) –, mais néanmoins quelque chose de merveilleux que Dieu continue d’accomplir.

Selon le plan éternel de Dieu, une épouse est rassemblée par le Saint Esprit pour le Seigneur Jésus, rachetée par amour par Christ lui-même. Elle est également appelée l’Église (ou l’Assemblée), et “le corps” du Christ (Éphésiens 1. 23). Elle est composée de ceux qui croient au Seigneur Jésus, chacun d’eux étant la demeure du Saint Esprit ; ils ont été baptisés par le Saint Esprit “pour être un seul corps” (1 Corinthiens 12. 13). En Christ, ces croyants n’ont pas de distinctions nationales ou sociales ; ils sont un. Il s’agit là de quelque chose de spécial et unique qui a commencé à la Pentecôte, après la résurrection du Seigneur Jésus (voir Actes 2), et qui n’était pas connu à l’époque de l’Ancien Testament (Éphésiens 3. 5, 9).

L’Église appartient au ciel, bien qu’elle soit actuellement sur la terre. Elle n’est pas du tout attirée par un système mondial qui cherche la satisfaction et la renommée sans Christ. Elle ne se tourne vers aucun leader (homme ou femme), elle n’établit aucun programme ou campagne dans le but d’une organisation mondiale. Au lieu de tout cela, elle présente fidèlement son Bien-aimé comme le seul espoir de l’humanité.

Et ainsi, extérieurement, l’Église est une lumière dans un monde obscur, “le sel de la terre” (Matthieu 5. 13), l’ambassadrice du ciel sur la terre. Mise à part par l’appel de Dieu, elle accomplit ce travail inlassablement pour la bénédiction de l’humanité, séparée des incrédules et du monde. Elle-même est déjà au bénéfice des bénédictions de son appel céleste. Elle sait que sa place est aux côtés de Christ dans les lieux célestes : elle le vit maintenant en esprit, mais bientôt elle le vivra face à face.

D. Bouter

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