Le Seigneur est proche
L’espérance est un aspect important du christianisme. Elle est liée à la foi, puisque la foi, comme l’espérance, ont trait à ce que l’on ne voit pas. Mais l’espérance biblique met l’accent sur notre confiance dans les promesses de Dieu pour l’avenir. L’espérance chrétienne n’est pas un vœu pieux, comme un enfant pourrait dire, par exemple : J’espère que je recevrai un vélo pour mon anniversaire. – C’est plutôt une certitude quant à l’avenir, qui a un impact sur notre perspective actuelle.
L’espérance suprême du chrétien est celle du retour du Seigneur Jésus pour nous introduire au ciel, là où il est. De notre appréciation de cette espérance résultent plusieurs conséquences importantes.
Tout d’abord, elle nous aidera à surmonter les difficultés. Les épreuves de la vie quotidienne, bien qu’elles nous concernent tous, nous font bien “soupirer intérieurement” ; de plus, de nombreux chrétiens souffrent à cause de leur foi et pour le nom de Christ. Dans l’espérance, nous attendons avec ardeur la délivrance de notre corps, en nous souvenant que les souffrances de cette vie ne sont pas dignes d’être comparées au “poids éternel de gloire” (2 Corinthiens 4. 17), cette “gloire à venir qui doit nous être révélée” (Romains 8. 18).
Ensuite, l’espérance chrétienne établit des priorités. Au lieu d’accumuler des trésors sur la terre, nous userons des choses terrestres pour produire une valeur céleste (Matthieu 6. 19-21). Sans espérance, cette perspective n’a aucun sens ; mais l’espérance céleste nous enseigne la valeur des choses éternelles – le prix d’une âme, le message de Jésus, la gloire de Dieu.
Et troisièmement,