Le Seigneur est proche
Certains chrétiens sont réticents à l’idée d’utiliser des images typiques ou symboliques tirées de l’Ancien Testament ; ils craignent une spiritualisation excessive. Leur inquiétude se résume à ce dicton : Je vois des choses merveilleuses dans la Bible, mais elles sont mises là par toi et moi.
S’il est vrai que nous devons faire attention à ne pas laisser notre imagination inventer des choses, nous n’avons rien à craindre si nous sommes dépendants du Saint Esprit en lisant les Écritures. Le Nouveau Testament nous montre abondamment que nous pouvons employer les types de l’Ancien. Par exemple, toute l’Épître aux Hébreux est largement basée sur les types que l’on trouve dans l’Exode et le Lévitique. L’apôtre Paul l’a également confirmé par ailleurs (voir 1 Corinthiens 10. 1-11 ; Galates 4. 21-31).
Notre texte d’aujourd’hui est le parfait exemple de l’utilisation d’une image de l’Ancien Testament, et il s’accompagne de l’autorité et de la recommandation les plus élevées possibles : celles de notre Seigneur Jésus Christ (Jean 3. 14-16) ! Les enfants d’Israël avaient été mordus par des serpents à cause de leur péché contre l’Éternel – image très vivante de l’état de pécheur de l’homme, et du pouvoir de Satan sur les hommes (Apocalypse 12. 9 ; Éphésiens 2. 1-3). Mais Dieu offre là un remède : un serpent d’airain, élevé sur une perche. Dans la Bible, l’airain (bronze ou alliage de cuivre) parle souvent du jugement inflexible de Dieu sur le péché (voir Apocalypse 1. 15). Oui,
Présentant cette image à Nicodème, le Seigneur Jésus a dit : “Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé” (Jean 3. 14). C’était une image de lui-même,
Regardez et vivez ! C’est vrai pour nous aujourd’hui, comme pour les fils d’Israël à ce moment-là.