Notre Seigneur connaît toutes nos difficultés et il sympathise avec nous. Il abaisse ses regards sur nous et nous rappelle : Si vous êtes un membre de mon corps, j’en suis la Tête. Ne pensez pas à votre faiblesse, mais à ma force ! – Oui, “l’Homme de douleurs” (Ésaïe 53. 3) sait comment nous encourager par la puissance de ses compassions. Il n’oublie jamais les siens.

Les croyants perdent souvent de vue que le Seigneur Jésus veille sur eux avec une sollicitude beaucoup plus grande qu’ils ne peuvent le faire eux-mêmes. Comment se fait-il que des hommes confient leur âme et leur avenir éternel à Christ, mais qu’ils ne le fassent pas pour leurs affaires matérielles ? N’ont-ils pas devant les yeux Celui qui vit et s’occupe de tout ce qui les concerne ?

C’est lorsque tout se déchaîne autour de nous que nous pouvons sentir le mieux la paix que Jésus donne. Car lui-même, “notre paix” (Éphésiens 2. 14), se met entre nous et les vagues qui déferlent, et il remplit notre âme de paix.

Il y a quelque chose d’extrêmement beau dans la pensée que Christ met tout d’abord la nouvelle vie dans un “vase de terre” (2 Corinthiens 4. 7), si fragile, et qu’ensuite, tout naturellement, il prend soin de cette vie.

Si nous pouvions faire taire complètement notre propre volonté, nous trouverions la paix dans toutes les circonstances.

Pourrions-nous dire : Je sais que Christ reviendra un jour me chercher, mais maintenant il m’oublie dans mes difficultés ?