Ces versets peuvent être appliqués dans le domaine spirituel. Négliger la prière et la méditation quotidiennes de la Parole conduit à la “pauvreté” spirituelle. Joseph a dit au Pharaon de rassembler toute la nourriture pendant les années d’abondance et de la stocker pour les années de famine (voir Genèse 41. 35). C’est pendant que les hommes dormaient – “un peu de sommeil” – que l’ennemi est venu et a semé “l’ivraie parmi le froment” (Matthieu 13. 25), et il est grand temps “de nous réveiller du sommeil” (Romains 13. 11 ; Éphésiens 5. 14).

Les “petits renards” sont rusés pour attraper tout ce qui se présente à leur portée. Ils peuvent se cacher dans le feuillage des vignes. Nous pouvons laisser les soucis, les richesses et les plaisirs de cette vie nous empêcher de porter du fruit et nous priver de la joie dans le Seigneur (voir Luc 8. 14). Sachons bien identifier ces “petits renards” qui entravent notre progression spirituelle ; faisons attention, car sinon ils abîmeront nos vignes qui sont “en fleur”. Que de vies chrétiennes qui semblaient pleines de promesses, ont été ruinées par de petites négligences !

La folie, c’est comme les mouches dans une crème. C’est la légèreté en pensées ou en conduite. Elle ne convient pas à un enfant de Dieu, et nuit à son témoignage. La Parole nous met en garde contre les paroles insensées et les plaisanteries grossières (Éphésiens 5. 4).

L’apôtre Paul écrit aux Corinthiens qui avaient toléré que le mal se développe au milieu d’eux sans être jugé : “Votre prétention n’est pas bonne ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière ?” (1 Corinthiens 5. 6). “Un peu de levain” – symbole du mal – souille toute l’assemblée. Paul insiste sur le fait que le mal devait être ôté de l’assemblée.

Interrogeons-nous sur le danger des petites choses qui peuvent avoir de si grandes conséquences.