Le Seigneur est proche
Quand nous prions, notre Rédempteur plaide pour nous ; quand nous ne prions pas, il défend notre cause, et il nous protège de dangers invisibles. Que c’est encourageant de penser à son intercession continue !
Jésus dit à Pierre : “Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé…” (Luc 22. 31). On pourrait s’attendre à ce qu’il ajoute : “Va et prie pour toi-même”, ce qui ne serait pas un mauvais conseil. Mais ce n’est pas ce qui est écrit. Il ne dit pas non plus : “Mais je te garderai vigilant, et ainsi tu seras préservé”, ce qui serait une grande bénédiction. Jésus a dit : “Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas”.
Nous savons peu de choses sur ce que nous devons aux prières de notre Sauveur. Lorsque nous serons au ciel, et que nous porterons nos regards sur tout le chemin par lequel le Seigneur notre Dieu nous a conduits, nous pourrons louer Celui qui, devant le trône éternel, a défait le mal que Satan faisait sur la terre ! Nous le remercierons sans fin de n’avoir jamais cessé de montrer son amour ! Jour et nuit, il nous faisait voir les plaies de ses mains et portait nos noms sur son cœur, comme le faisait le sacrificateur qui portait le nom des tribus du peuple d’Israël sur son pectoral (voir Exode 28. 29).
Avant même que Satan n’ait commencé à cribler Simon, Jésus l’avait devancé et avait commencé sa plaidoirie au ciel. La miséricorde l’emporte sur la malveillance de Satan. Remarquons que le Seigneur ne dit pas : “Mais j’ai désiré prier pour toi”. Non, il dit : “J’ai prié pour toi” : je l’ai déjà fait, je suis allé au tribunal et j’ai devancé l’accusation.
Seigneur Jésus, qu’il est encourageant de voir que tu as plaidé notre cause contre nos ennemis invisibles, que tu as déminé leurs charges et démasqué leurs ruses. Quel sujet de joie, de gratitude, d’espoir et de confiance !