Dieu a créé l’homme à sa propre image (Genèse 1. 27). Par son comportement, l’homme, encore innocent, devait manifester devant la création les caractères de Dieu : amour, pureté, sagesse, intelligence, etc.

Or, ayant manqué de confiance dans la parole de Dieu et douté de son amour et de sa sainteté, Adam et Ève n’ont pas montré ces caractères divins, mais ont succombé à la ruse de Satan. L’image de Dieu dans l’homme en a été terriblement défigurée.

Avant d’envoyer le déluge, Dieu avait vu “que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps” (Genèse 6. 5). Plus tard, malgré tous les soins de Dieu pour son peuple Israël au milieu duquel il avait choisi d’habiter, l’humanité ne présentait encore que bien pauvrement la gloire divine. À la fin, le Seigneur Jésus est venu sur cette terre et il a dû dire aux Juifs : “Vous avez pour père le diable” (Jean 8. 44), car par leurs œuvres ils reflétaient l’image du diable.

L’homme est encore responsable de manifester l’image de Dieu, mais à cause de sa nature pécheresse, il ne le peut pas. Dieu sera-t-il privé pour toujours d’avoir l’homme à son image et à sa ressemblance ? Non, le Fils de Dieu est venu dans ce monde comme un homme, le second Homme, pour être l’image et la ressemblance parfaites de Dieu. Jésus demeure Dieu, mais dans son corps d’homme il a donné à Dieu la satisfaction qu’il aurait dû trouver dans l’homme. Il a porté l’image de Dieu dans une telle perfection qu’il pouvait dire : “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14. 9).

Chrétiens, nous sommes prédestinés par Dieu “à être conformes à l’image de son Fils”. C’est le plan éternel de Dieu. Ce qu’il ne reçoit pas de l’homme sur la terre, il le recevra dans la gloire. Christ sera toujours le Premier, mais nous lui serons rendus parfaitement conformes.

N’attendons pas d’être dans la gloire : contemplons dès aujourd’hui la gloire de Christ, ce qu’il a été et ce qu’il est, et nous serons transformés à son image (voir 2 Corinthiens 3. 18), selon le désir de Dieu et pour sa satisfaction actuelle.