Le Seigneur est proche
L’Épître aux Éphésiens présente d’une façon magnifique, particulièrement dans ce verset, la vérité du christianisme en contraste avec tout ce qu’Israël pouvait s’attendre à recevoir par la Loi. Nous y voyons Dieu, non pas comme l’Éternel entouré de tonnerres, d’éclairs et de fumée, avec la terre qui tremble (voir Exode 20. 18 ; Hébreux 12. 18-21), mais comme le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, se révélant plein de grâce et très proche de nous. Au lieu de donner une promesse de bénédiction conditionnée à l’obéissance de l’homme, la Parole de Dieu déclare que toutes les bénédictions actuelles des croyants leur sont définitivement acquises car elles résultent exclusivement de l’œuvre de Dieu.
Nous constatons que notre bénédiction n’est pas passagère ni matérielle, ni destinée à une seule nation, comme c’était le cas pour Israël ; elle est spirituelle, et donc d’un caractère plus élevé et plus merveilleux que ce que nous pouvons humainement percevoir. Les bénédictions accordées à Israël étaient limitées, malgré leur nombre. Les bénédictions spirituelles sont toutes à nous, car Dieu les a données largement et sans réserve. Ces bénédictions ne sont pas dans un cadre terrestre comme celles d’Israël, mais sont “dans les lieux célestes”, dans une sphère qui est donc bien au-dessus de tout ce qui est de la terre. Conservées pour nous dans les cieux (voir 1 Pierre 1. 4), ces bénédictions chrétiennes nous sont pleinement assurées, nous ne pouvons donc pas les perdre.
Elles sont considérées, non pas comme liées à la première création et données à l’homme naturel, mais comme liées à Jésus Christ. Elles nous sont toutes données “en Christ”, le chef d’une nouvelle création. Nous sommes assurés que “si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création” (2 Corinthiens 5. 17).